Elle fait un tour autour de la tour
Comme un enfant qui court dans la cour.
Elle claque ses mains et crie dans le vent,
Sachant, que la vie n’est pas innocente.

Elle éteint ses deux mains et dit « á demain »,
Sans regretter son propre destin.
Sur le pied elle se tourne et s’envole en haut
Étrange à l’étrange comme il lui faut.

Un ange assassin donne la mort à ses sœurs,
De la mort n’y a t’il qu’un seul assesseur.
Qui éteint ou allume la petite flamme de la vie.
Dans le corps de cette petite femme qui crie.

Elle hait son métier et elle l’aime en même temps,
En riant et chantant et dansant dans les champs.
Elle vole la vie et elle vole dans l’air
Du destin humain elle a le bon flair.

Des fois ses larmes tombent sur les tombes,
Des humains, qui dorment dans les catacombes.
Il y a des jours où elle pose des fleurs.
Cette dame qui crie et rie et pleure.

Elle est fatiguée et elle ferme ses yeux
Le cœur plein de larmes elle dit « adieu »
Sentant a cent ans que c’est bientôt fini.
Cette petite vieille qui crie – qui crie.

07.03.07 de Marius Jacob