Le vent hurle dehors,
La pluie tombe très fort
Sur la tombe en or
Sans sang chaud dans les corps.

La rose noir baisse la tête
Et ses larmes sont honnêtes
D’un amour qu’elle regrette
Sous le cri de la chouette.

C’est l’heure du fantôme,
Sur la rue plus qu’un homme,
En marchant monotone
Dans une nuit de l’automne

J’entend le cri de l’esprit
Qui en peine s’enfuit
De son corps détruit
Dans le froid de pleine nuit.

On attend un hasard
Qui sera bien trop tard.
Et sous le son de guitare
Finira ce cauchemar

Personne ne s’est secoué
Ils se sont juste cachés
De peur ont ils tremblés
Et la mort a gagné

24.10.06 de Marius Jacob